À Mayotte, une enseignante témoigne des lourdes conséquences d’un événement dévastateur. Après le cyclone Chido, la quasi-totalité de ses élèves a tout perdu. Avant l’éducation, il est impératif de s’occuper des élèves et de leur fournir les besoins fondamentaux. Matériel scolaire, nourriture, abri : sans cela, l’apprentissage ne peut pas avoir lieu. Son appel urgent résonne, soulignant la nécessité d’une intervention rapide pour restaurer un minimum de conditions décentes à ces enfants.
Pourquoi la situation actuelle des élèves à Mayotte est-elle alarmante ?
La récente calamité provoquée par le cyclone Chido a laissé des cicatrices profondes sur l’archipel de Mayotte. De nombreux élèves, comme l’illustre le témoignage d’Axelle Taix-Vaills, professeure d’histoire-géographie, se retrouvent sans abri, sans accès à la nourriture ou à de l’eau potable. Sur près de 1.700 élèves que compte son collège, seulement 200 ont été retrouvés et recensés. Cela soulève une question évidente : comment peut-on envisager une rentrée scolaire quand les besoins vitaux ne sont pas satisfaits ?
Cette réalité met en lumière l’urgence d’un soutien logistique et militaire au-delà des murs de l’école. La priorité devrait être de répondre aux besoins fondamentaux des enfants, de leur offrir sécurité et ressources, avant même de penser aux matières académiques. Les enfants, victimes de désastres naturels, doivent bénéficier d’une attention particulière pour qu’ils puissent un jour envisager de retourner en classe. En résumant, la reconstruction doit d’abord se centrer sur des aliments, des services de santé et des abris temporaires.
Comment ces expériences impactent-elles l’avenir des éducateurs à Mayotte ?
Les éducateurs, tels qu’Axelle, vivent aussi le traumatisme de cette catastrophe naturelle. Leur mission personnelle de transmission du savoir est profondément bouleversée. Ainsi, elle se décrit comme l’une des « plus chanceuses » parce qu’elle est protégée dans une maison solide. Cependant, comment se projeter dans l’avenir d’un système éducatif lorsque, chaque jour, des collègues et des élèves vivent des situations précaires ?
Leurs bouleversements émotionnels se traduisent par des incertitudes quant à leur retour. Quels enseignements tirer de cette expérience ? Parmi les conséquences notables, on peut identifier :
- Recherche d’un soutien psychologique pour surmonter les traumatismes collectifs.
- Réajustement des plans scolaires pour tenir compte des besoins de vie quotidienne avant l’apprentissage.
- Solidarité entre enseignants pour s’entraider dans la gestion de ces situations difficiles.
Quelles initiatives doivent être mises en place pour secourir les élèves ?
Le retour à la normale nécessite des interventions multisectorielles et un soutien rapide. D’une part, il est évident que les organisations non gouvernementales (ONG) et le gouvernement français doivent être sur le terrain pour offrir secours. D’autre part, des initiatives locales doivent se former pour répondre aux urgences.
Parmi les actions attendues, on peut noter :
- Distribution de matériel scolaire pour compenser les pertes subies.
- Création de centres d’accueil pour les élèves en détresse qui n’ont plus de foyer.
- Programme d’urgence alimentaire pour les familles touchées.
- Sensibilisation à la prévention pour mieux gérer la crise future.
Pourquoi l’aide immédiate est-elle vitale pour la reprise scolaire ?
Les enfants de Mayotte, déjà confrontés à des défis en matière d’éducation à long terme, ont vu leur situation empirer, en rendant la reprise des classes presque impossible. Rétablir les conditions nécessaires à l’apprentissage ne doit pas se faire au détriment de leur bien-être. Comme l’indiquent les experts, un enfant qui souffre physiquement ou émotionnellement sera incapable de concentration en classe.
Les organisations d’aide doivent agir au plus vite, car un enfant pris en charge répondra mieux aux exigences scolaires plus tard. Les éléments nécessitant attention se répartissent ainsi :
- Accès à l’eau potable et à l’hygiène pour assurer leur santé.
- Alimentation saine pour garantir leur croissance et bien-être.
- Espaces sécurisés où ils peuvent se réunir et partager leurs expériences.
Comment les familles peuvent-elles soutenir la reprise éducative ?
Dans ce contexte difficile, le rôle des familles est fondamental. Elles sont souvent les premières à pouvoir apporter du soutien, même si celles-ci sont également touchées par la catastrophe. Les mères et pères peuvent unir leurs efforts pour reconstruire un environnement propice à l’éducation. Cette solidarité familiale peut se manifester de plusieurs manières.
Les approches possibles incluent :
- Création de groupes d’entraide pour s’assurer que les besoins de chacun sont entendus.
- Organisation d’activités ludiques pour maintenir un semblant de normalité pour les enfants.
- Communication continue avec les enseignants pour le suivi de la situation.

La situation actuelle à Mayotte, suite au passage du cyclone Chido, met en lumière la nécessité d’agir avec diligence pour répondre aux besoins des élèves. Comme l’indique une enseignante locale, les priorités doivent se concentrer sur le bien-être des enfants avant toute reprise de l’éducation. Les élèves sont dépourvus des besoins fondamentaux tels que la nourriture, l’eau et un abri, rendant tout apprentissage impossible dans de telles conditions.
La voix des enseignants, comme celle d’Axelle Taix-Vaills, se fait l’écho de l’urgence de la situation. L’impact du cyclone sur la communauté éducative est dévastateur et exige une réponse immédiate pour garantir la survie et la sécurité des élèves. Il est difficile d’imaginer un retour en classe tant que les besoins vitaux ne sont pas satisfaits.
Les récits des enseignants dans cette crise révèlent le lien profond qui unit les éducateurs à leurs élèves. Se concentrer sur le soutien aux élèves physiologique et psychologique, avant d’aborder le domaine académique, est une démarche nécessaire pour restaurer la confiance et favoriser un environnement propice à l’apprentissage. Les défis sont nombreux, mais la solidarité et l’engagement des enseignants demeurent des atouts essentiels pour redresser la situation à Mayotte.