La mobilisation à Bram pour soutenir le poste d’assistante d’éducation au collège St-Exupéry s’intensifie. Ce jeudi 10 avril, élèves, parents et enseignants se sont unis devant le portail pour réclamer un CDI pour Marie Géa, une surveillante reconnue pour son engagement. Les pancartes affichant « On veut garder notre AED » témoignent d’une profonde solidarité et d’une volonté collective de défendre un poste jugé indispensable dans la vie scolaire.
Pourquoi la mobilisation est-elle si forte à Bram ?
La mobilisation à Bram prend une ampleur significative depuis que la survenante Marie Géa a été refusée pour un CDI, malgré un soutien massif au sein du collège St-Exupéry. Ce jeudi, la communauté éducative s’est unie pour exprimer son mécontentement en se rassemblant devant le portail de l’établissement. Cette action a attiré l’attention grâce à des pancartes claires et des banderoles interpellantes. Les messages tels que « On veut garder notre AED » et « CDI pour Marie » témoignent de l’impact de son travail sur les élèves et le personnel. Chaque personne présente a voulu souligner le caractère injuste de la situation, …
Les professeurs, les familles et même les collégiens se sont mobilisés pour montrer leur soutien. Cette dynamique collective souligne l’importance du rôle des assistantes d’éducation (AED) dans la structure scolaire. Beaucoup de personnes estiment que le refus de l’académie est inacceptable, d’autant plus que d’autres collègues ont pu obtenir ce statut dans d’autres établissements. La détermination des manifestants témoigne de l’engagement de l’ensemble de la communauté éducative et du désir de faire entendre leur voix face à une décision qu’ils jugent arbitraire.
Quelles sont les raisons de ce refus de CDI ?
Le refus du rectorat de Montpellier de titulariser Marie Géa repose sur des critères qui ne semblent pas être appliqués de manière cohérente. Selon les nouvelles directives émanant du Décret n° 2022-1140, les AED peuvent désormais demander un CDI après un certain nombre d’années de service, à condition d’avoir un avis favorable de leur chef d’établissement. Dans le cas de Marie, son implication dans ça sert d’appui à sa demande, mais cela ne sera pas suffisant pour le rectorat, qui privilégie visiblement d’autres profils, notamment ceux de étudiants en milieu rural.
Le soutien des collègues et des familles ne fait que renforcer l’idée que la décision du rectorat ne prend pas en compte la réalité du terrain. De nombreux témoignages font état de la nécessité d’une continuité et d’une stabilité dans le personnel éducatif, surtout dans des établissements comme celui de Bram. Ce type de situation est devenu fréquent, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir des AED, peu nombreux à postuler ou à vouloir rester dans des lieux qui souffrent de l’absence de ressources adéquates.
Quelle est la réaction de la communauté éducative ?
La réaction de la communauté éducative a été rapide et forte, preuve que le lien entre Marie et les élèves est plus qu’un simple contrat de travail. Professeurs, parents, et élèves ont monté une mobilisation sans précédent. La CGT et le Snes-FSU, qui ont dénoncé cette injustice, se sont engagés pour soutenir Marie et pousser le rectorat à revoir sa décision. Les revendications sont claires : maintien du poste d’AED et titularisation.
- Création d’un mouvement local pour défendre les AED
- Mobilisation des syndicats pour relayer ces demandes à l’échelle académique
- Organisation de manifestations pour sensibiliser l’opinion publique
- Propositions de solutions alternatives au rectorat pour faciliter la signature de CDI
Il est donc essentiel que cette solidarité trouve un écho favorable pour faire changer les choses. Les signes d’empathie et de soutien de tous attestent de l’importance de l’AED. Marie elle-même, touchée par cette mobilisation, a exprimé que cela lui « fait chaud au cœur », et souligne à quel point elle se sent connectée aux adolescents qu’elle encadre au quotidien.
Les conséquences d’un tel refus pour le collège
Le refus de titulariser Marie pourrait avoir des conséquences dramatiques sur le fonctionnement du collège. Un établissement scolaire ne se limite pas seulement à des professeurs et à un plan d’études. Les AED comme Marie jouent un rôle clé dans la gestion des relations entre les élèves, le corps enseignant et l’administration. Ils apportent une aide précieuse aux jeunes dans des contextes variés, allant de l’aide aux devoirs jusqu’à la médiation de conflits. Cela renforce la nécessité d’un suivi éducatif cohérent.
Des inquiétudes émergent autour de l’ambiance scolaire si ces postes deviennent instables. Le risque de voir d’autres AED se désengager ou quitter des postes difficiles à pourvoir serait énorme. La situation dans les établissements scolaires ruraux est déjà préoccupante ; un manque de continuité dans le personnel pourrait rendre le climat scolaire encore plus difficile à maîtriser. Par ailleurs, cela soulève des questions sur les critères d’embauche et les besoins fondamentaux dans un environnement éducatif.
Quelles alternatives pour le futur des assistants d’éducation ?
Face à un refus qui s’illustre par des récits similaires ailleurs, il est pertinent de se demander quelles alternatives existent pour les AED. Les propositions vont au-delà d’un simple soutien et méritent une attention particulière. Principalement, une réforme des politiques de recrutement pourrait aider. Par ailleurs, il importe que la voix des AED soit entendue et que leur rôle soit reconnu. Le dialogue entre les syndicats et le rectorat est nécessaire.
- Évaluation des besoins réels des établissements scolaires
- Revoir les critères d’attribution des CDI en prenant en compte l’ancienneté et les résultats des AED
- Proposer des formations pour mieux préparer les AED dans leur fonction
- Augmenter les moyens alloués aux postes d’AED, notamment en milieu rural
Une mobilisation large autour de ces points permettrait d’inverser la tendance actuelle et de parer aux défis futurs pour de nombreux établissements. La voix de chacun serait donc essentielle à l’émergence d’un cadre plus favorable pour les assistants d’éducation.

La mobilisation à Bram pour soutenir le poste d’assistante d’éducation au collège St-Exupéry a révélé une profonde cohésion au sein de la communauté éducative. Les élèves, les parents et le personnel se sont unis pour clamer leur attachement à Marie Géa, une surveillante estimée après six ans d’engagement. Leurs pancartes et banderoles témoignent d’un besoin vital de reconnaissance pour ceux et celles qui consacrent leur vie au service des jeunes.
Cette situation souligne également une injustice ressentie face à la décision du Rectorat de Montpellier. Alors que la législation permet la titularisation des assistants d’éducation, la réalité sur le terrain semble différer. Le refus d’accorder un CDI à Marie Géa, malgré le soutien unanime de l’établissement, met en lumière les défis auxquels fait face le secteur éducatif.
Ces mouvements de solidarité illustrent un véritable besoin de changement dans le système éducatif. La réticence de certaines académies à reconnaitre les efforts des assistants d’éducation dans des zones rurales laisse une impression amère. La détermination de la communauté à vouloir préserver les postes essentiels comme celui-ci est le signe d’un engagement collectif pour un avenir meilleur.