Ce mardi 13 mai 2025, de nombreux établissements de l’Éducation nationale pourraient être touchés par une grève des enseignants. Des organisations syndicales réclament des améliorations concernant les salaires et les conditions de travail. Si vous souhaitez savoir si l’école de votre enfant est concernée par des perturbations, il est crucial de vous renseigner rapidement auprès de votre mairie ou de l’administration scolaire. Préparez-vous à des changements possibles dans le fonctionnement habituel des établissements.
Pourquoi cette grève affectera-t-elle l’Éducation nationale ?
La mobilisation dans l’Éducation nationale prévue pour le mardi 13 mai 2025 ne fait pas l’ombre d’un doute. Un ensemble de syndicats, incluant la CGT et la FSU, appelle à cette grève pour protester contre des mesures jugées injustes par les agents de la fonction publique. Les enseignants et les personnels des établissements scolaires expriment leur mécontentement face à un contexte de réductions budgétaires qui impactent non seulement leurs conditions de travail, mais aussi la qualité de l’enseignement. Les revendications portent principalement sur la revalorisation des salaires, la fin de la baisse des indemnités liées aux congés maladie, ainsi que sur la création d’emplois stables pour répondre aux besoins croissants.
Les syndicats jugent également inacceptables les réunions menées par le gouvernement sans propositions concrètes. Les agents de l’Éducation nationale craignent une nouvelle année marquée par l’austérité, rendant la grève nécessaire pour faire entendre leurs voix. Des rassemblements sont attendus dans plusieurs villes, témoignant d’un vent de colère qui souffle dans le secteur éducatif.
Quels établissements scolaires seront touchés par cette grève ?
La question se pose : quelles sont les écoles concernées par la grève de mardi prochain ? Les estimations du ministère de l’Éducation nationale font état d’un taux de participation de 3,58 % à 12h, ce qui est presque le double du taux de grévistes enregistré lors de la manifestation du début avril. Cette grève touchera différents niveaux d’enseignement. Le premier degré devrait compter une participation de 3,99 %, tandis que les collèges afficheront un taux de 6,35 % de grévistes. Dans les lycées, environ 3,31 % des enseignants feront grève, et seulement 0,86 % dans les établissements professionnels.
Face à cette situation, il est conseillé aux parents de vérifier si l’école de leur enfant sera impactée par ces grèves. Voici quelques façons de procéder :
- Consulter le site internet de l’établissement pour d’éventuelles annonces officielles.
- Contacter directement la direction de l’école pour poser des questions sur l’organisation du jour de la grève.
- Se renseigner via les réseaux sociaux de l’école ou des syndicats locaux.
Quelles perturbations prévoir dans les établissements touchés ?
Les perturbations pourraient varier en fonction des établissements et des niveaux scolaires. Dans certaines écoles, les services de cantine et de garderie pourraient être limités, voire annulés. À titre d’exemple, des enseignants à Quimper se joignent à la grève, entraînant l’annulation de la cantine. De même, dans l’Oise, des perturbations sont anticipées dans les crèches et les écoles. Il est donc essentiel que les parents soient informés afin de prévoir des alternatives pour la garde de leurs enfants.
Les parents devraient également s’attendre à d’autres types de disruptions, telles que :
- Des cours non assurés dans plusieurs classes, entraînant un impact sur le programme scolaire.
- Des services périscolaires concernés, notamment en termes de surveillance.
- Des occupations de locaux ou des manifestations aux abords des écoles, affectant ainsi l’accès.
Comment se mobilisent les syndicats et les enseignants ?
Avec le rythme des manifestations qui se dessinent, plusieurs syndicats se sont unis pour créer un front commun. Cela démontre une volonté forte d’agir ensemble pour faire entendre leurs revendications. La CGT a particulièrement mis l’accent sur la nécessité d’un soutien tangible au personnel éducatif. Un point presse est également organisé pour communiquer sur la situation actuelle.
Les enseignants et le personnel se sentent poussés à exprimer leurs inquiétudes. À Nantes, un rassemblement est prévu pour 10h30, où les manifestations s’accompagneront de slogans et d’expressions de soutien aux différentes revendications. Ainsi, d’autres villes, comme Fougères, anticipent également des rassemblements, précisant que des actions collectives seront menées pour attirer l’attention sur leurs besoins.
Quelle réponse du gouvernement face aux revendications ?
La réaction du gouvernement face aux demandes explicites des syndicats reste un enjeu majeur. Le ministre responsable de l’Économie a promis des réformes, mais les syndicats dénoncent un double discours et expriment leur scepticisme sur les actions concrètes à venir. L’annonce récente d’économies budgétaires a élargi le fossé entre les attentes des enseignants et les décisions politiques prises. Les représentants syndicaux insistent sur la nécessité d’un dialogue sincère, sans spéculations sur le long terme, mais avec des solutions immédiates.
Les syndicats comme le SNES-FSU et Sud Éducation voient dans cette mobilisation une opportunité de revendiquer des changements tangibles. Voici les points principaux qui jouent un rôle crucial dans la démarche :
- Suppression de tout jour de carence
- Revalorisation du point d’indice
- Création d’emplois stables
- Rétablissement de la GIPA

Ce mardi, la grève des enseignants de l’Éducation nationale pourrait perturber le fonctionnement de nombreuses écoles. Les sindikats ont lancé cet appel en raison de revendications concernant les salaires, les conditions de travail et la revalorisation des points d’indice. Les parents d’élèves sont donc invités à se renseigner sur l’état de l’école de leur enfant afin de mieux anticiper les perturbations qui pourraient avoir lieu.
Dans plusieurs régions, des manifestations sont prévues, ce qui risque d’entraîner des fermetures de cantines ou des difficultés dans les services périscolaires. Gardez un œil sur les annonces de votre mairie afin de connaître les mesures spécifiques mises en place pour cette journée. Des taux de grévistes plus élevés que lors des précédentes mobilisations montrent que la mobilisation des professeurs suscite une réelle inquiétude sur l’avenir du système éducatif.
Il est donc conseillé de se préparer et d’organiser au mieux la journée des enfants, surtout si des perturbations sont annoncées. La prochaine étape pour les fonctionnaires de l’Éducation nationale sera déterminante pour l’évolution des revendications exprimées et la réponse du gouvernement face à ces inquiétudes.