Les communes d’Assé-le-Bérenger et de Saint-Georges-sur-Erve se mobilisent pour préserver l’avenir de leurs écoles. Ce lundi 8 décembre, plusieurs dizaines de parents d’élèves ont manifesté avec le soutien du syndicat SNUDI-FO, exprimant leurs craintes face à la possible fermeture de ce regroupement pédagogique. Pour ces familles, défendre leurs écoles est bien plus qu’une simple question d’éducation, c’est une question de vie villageoise et de valeurs qu’elles souhaitent transmettre à leurs enfants.
Comment les parents d’Assé-le-Bérenger et de Saint-Georges-sur-Erve se mobilisent-ils pour protéger leurs écoles ?
Ce lundi 8 décembre, un groupe déterminé de parents d’élèves s’est rassemblé devant les écoles d’Assé-le-Bérenger et de Saint-Georges-sur-Erve pour exprimer leur inquiétude face à une potentielle fermeture de leur regroupement pédagogique. Cette mobilisation a été soutenue par le syndicat SNUDI-FO, témoignant de la volonté des familles de préserver ces établissements. Au cœur de cette action, l’angoisse d’une disparition de l’école, perçue comme un symbole vital pour la vie de leurs villages, a été particulièrement marquante.
Les parents, dont certains ont récemment déménagé dans la région, se sont réunis pour faire entendre leurs voix. Violaine Blanchon, maman de deux enfants, a partagé sa détermination à garder ouvertes les écoles locales. Elle a exprimé sa volonté de voir ses enfants profiter de l’éducation sur place. Les familles ont organisé deux réunions avec des représentants de l’Éducation nationale, réfléchissant à des solutions pour garantir l’avenir de leurs écoles tout en soulignant la compétence des enseignants et la bonne ambiance scolaire favorable au développement des enfants.
Quels sont les enjeux spécifiques de la fermeture des écoles dans ces communes ?
La fermeture d’une école impacte profondément non seulement les enfants, mais également l’ensemble des communautés locales. À Assé-le-Bérenger et à Saint-Georges-sur-Erve, la disparition de ces écoles signifierait une perte importante d’identité culturelle et de lien social. Les enfants de ce regroupement pédagogique sont aujourd’hui répartis en deux classes : les plus petits, en maternelle et CP à Assé-le-Bérenger, et les plus grands, du CE1 au CM2 à Saint-Georges-sur-Erve.
La mobilisation des parents et des enseignants est essentielle pour s’assurer non seulement de la continuité de l’enseignement, mais aussi de la cohésion sociale. Ainsi, il est vital de veiller à ce que chaque décision concernant ces établissements prenne en compte la nécessité de préserver les relations intergénérationnelles au sein des villages. Les implications d’une fermeture pourraient comporter :
- *L’isolement des enfants dans leur apprentissage*
- *La dilution du lien communautaire entre les familles*
- *La perte d’un lieu de vie et d’épanouissement pour les petits*
Comment la ville gère-t-elle les préoccupations des parents d’élèves ?
Face à cette situation tendue, le directeur académique des services de l’éducation nationale dans la Mayenne, Fabien Audy, a apporté des précisions rassurantes. Il a affirmé qu’aucune fermeture n’était prévue pour le regroupement pédagogique intercommunal à la rentrée de 2026. Les parents, bien que soulagés par cette annonce, souhaitent des engagements concrets pour l’avenir des écoles.
Les discussions avec les représentants de l’Éducation nationale ne doivent pas seulement refléter des promesses, mais donner lieu à une véritable réflexion sur l’avenir. Les parents d’élèves se disent prêts à organiser des efforts pour l’avenir, montrant ainsi leur envie d’implication et de concertation. Ils envisagent la mise en place de différentes initiatives pour soutenir le corps enseignant et les équipes éducatives.
Quel rôle les syndicats d’enseignants jouent-ils dans cette mobilisation ?
La présence des membres du syndicat d’enseignants SNUDI-FO lors des manifestations a renforcé l’impact de cette mobilisation. Ces derniers apportent leur soutien tant sur le plan des revendications pédagogiques que sur celui des conditions de travail des enseignants. Leurs efforts visent à garantir un cadre d’apprentissage serein et adapté, non seulement pour les enfants, mais aussi pour le personnel éducatif.
Les syndicats sont souvent en première ligne pour plaider auprès des élus locaux pour des décisions respectueuses des besoins des écoles rurales. En vue de la création d’un projet de carte scolaire pour septembre prochain, ils insistent sur l’importance d’une évaluation profonde des besoins de chaque école et de chaque élève. Cette pression est primordiale pour maintenir la qualité de l’éducation dans des zones parfois négligées.
Quelle action les parents d’élèves envisagent-ils pour l’avenir ?
Les parents d’élèves sont conscients que la seule manifestation n’est pas suffisante. Ils envisagent donc de mener différentes actions pour assurer la pérennité de leurs établissements scolaires. Parmi les mesures envisagées, on peut noter :
- *Rassembler des ressources financières pour soutenir l’école*
- *Organiser des activités périscolaires pour renforcer le lien entre les familles et l’école*
- *Initiatives de sensibilisation autour de l’importance de l’éducation en milieu rural*
Ces parents sont déterminés à ce que leurs enfants puissent bénéficier d’un cadre éducatif qui leur permette de s’épanouir pleinement. Leur engagement dépasse le simple cadre scolaire, car ils souhaitent également renforcer la vie de leurs communes.
Quelles sont les réussites des écoles d’Assé-le-Bérenger et Saint-Georges-sur-Erve ?
Ces établissements scolaires sont le reflet d’une communauté dynamique et soudée. Malgré les incertitudes, ils continuent de jouer un rôle fondamental dans la vie quotidienne des habitants. Les écoles d’Assé-le-Bérenger et de Saint-Georges-sur-Erve sont connues pour le climat chaleureux et accueillant qui y règne.
Les enseignants dévoués et passionnés par leur métier font la différence, contribuant à créer un environnement propice à l’apprentissage. Cela ne se limite pas seulement à l’enseignement académique ; il s’agit de former des citoyens responsables et engagés. De plus, ces institutions permettent de développer une relation étroite entre la nature et les enfants, comme le démontre les diverses activités extérieures qui sont souvent planifiées. Ces écoles représentent ainsi un véritable *pôle d’attraction* pour les familles souhaitant donner un sens différent à l’éducation de leurs enfants.
À Assé-le-Bérenger et Saint-Georges-sur-Erve, les parents d’élèves se battent pour préserver l’avenir de leurs écoles locales. Ces institutions scolaires représentent bien plus que des lieux d’apprentissage ; elles sont au cœur de la vie communautaire et de l’identité de ces villages. La mobilisation des familles montre qu’elles souhaitent voir leurs enfants grandir dans un environnement où l’éducation et le bien-être vont de pair.
Les nombreuses manifestations et réunions avec les représentants de l’Éducation nationale illustrent le dynamisme de ces parents, désireux de défendre leur regroupement pédagogique. Cette détermination se ressent dans les mots de Violaine Blanchon, qui évoque l’importance de l’école pour la cohésion sociale des villages. C’est une lutte où chacun se sent concerné, où même ceux qui travaillent donnent de leur temps pour les enfants de la communauté.
En soutenant ce projet éducatif, les habitants d’Assé-le-Bérenger et de Saint-Georges-sur-Erve s’assurent que leurs enfants puissent bénéficier d’un enseignement de qualité, tout en contribuant à la vitalité de leurs villes. Cette mobilisation collective illustre la force des liens sociaux et l’attachement des gens à leur territoire. Ces écoles doivent continuer à exister, car elles sont le socle de l’*éducation* mais aussi des *valeurs* que transmettent les générations futures.
