Christine Bulliard-Marbach a su mettre en lumière un sujet souvent tabou : la violence dans l’éducation. Elle affirme que lorsque cette violence s’invite dans les foyers et les écoles, la société doit réagir immédiatement. Sa récente victoire au Conseil national en adoptant une modification de loi pour une éducation sans violence est un pas en avant. Pour elle, cette lutte n’est pas seulement politique, mais profondément personnelle, car elle touche chaque enfant et leur avenir.
Pourquoi Christine Bulliard-Marbach s’est-elle engagée contre la violence dans l’éducation ?
Christine Bulliard-Marbach a consacré une grande partie de sa carrière politique à lutter contre la violence éducative, un problème omniprésent qui a des répercussions profondes sur le développement des enfants et des adolescents. Cette conseillère nationale, originaire de Fribourg, sait que *l’éducation sans violence* est non seulement une nécessité mais également un droit fondamental. En lançant son combat dès 2019, elle a réussi à rassembler des soutiens autour de sa proposition qui permet d’instaurer des *normes de protection* au sein même du Code civil suisse.
Les discours et les actes de Christine sont profondément ancrés dans sa volonté de voir une société où les enfants grandissent dans un environnement *sain et respectueux*. Elle a souvent évoqué ses propres expériences et témoignages de victimes de violences éducatives, ce qui a renforcé sa détermination. L’adoption de sa motion par le Conseil national en mai 2025 témoigne d’un tournant dans la perception de la violence dans les milieux éducatifs. Ce texte législatif, adopté largement, symbolise une avancée majeure et témoigne d’un changement souhaité dans les mentalités.
Quelles ont été les conséquences de l’adoption de cette loi ?
La loi adoptée est claire : elle prohibe explicitement la violence comme méthode d’éducation. Cette clause marque une avancée significative, car elle pose le principe que tout acte de violence envers un enfant est inacceptable. Le vote a été largement soutenu, avec 134 voix en faveur contre 56, une preuve que le changement est en marche. La *societé suisse* souhaite désormais un avenir où la protection de l’enfance est une priorité.
Cette adoption a également suscité de nombreuses réactions. Des organisations et des associations de défense des droits de l’enfant saluent cette évolution. Elles y voient une opportunité de mieux encadrer les pratiques éducatives. Toutefois, un défi reste à relever : faire en sorte que cette loi soit appliquée dans les écoles et au sein des familles. Plusieurs mesures doivent maintenant être mises en œuvre pour garantir que les professionnels de l’éducation, ainsi que les parents, soient formés à ces nouveaux enjeux. Ainsi, les organismes éducatifs doivent se concentrer sur :
- La formation des enseignants sur les méthodes d’éducation positives
- La sensibilisation des parents aux risques de la violence éducative
- La création d’espaces de dialogue autour de ces questions
Comment la société peut-elle soutenir cette initiative ?
Les citoyens, les éducateurs et les institutions jouent chacun un rôle déterminant dans le soutien à cette initiative. Pour que le changement soit véritablement efficace, une forte mobilisation collective est indispensable. Les parents doivent être éduqués sur les effets néfastes de la violence éducative. Des campagnes de sensibilisation pourraient accroître la prise de conscience, avec comme objectifs de présenter des alternatives efficaces à la discipline violente.
Les actions communautaires peuvent également être mises en place pour renforcer le soutien autour de cette thématique. Voici quelques exemples d’initiatives possibles :
- Organisation d’ateliers sur la parentalité positive
- Création de groupes de soutien pour les parents
- Mise en place de conférences sur les enjeux de l’éducation sans violence
Quels sont les défis associés à cette réforme ?
Malgré ses évidentes bienfaits, la mise en œuvre de cette réforme ne sera pas sans défis. Le changement des mentalités est souvent long et difficile. De nombreux parents et enseignants peuvent avoir été élevés dans une culture où la *violence éducative* est normalisée, rendant la transition complexe. Il est donc impératif de créer des espaces de dialogue pour discuter de ces questions, permettant ainsi d’aborder les préoccupations et de proposer des solutions adaptées.
Ce combat pour l’éducation sans violence nécessite également des investissements. Il est crucial que le gouvernement mobilise des ressources afin de former les enseignants et les éducateurs sur ces nouveaux principes. Le manque de formation ou de financement pourrait freiner le changement souhaité. La continuité de ce travail sera déterminante pour assurer que cette réforme ait un impact tangible sur la vie des enfants. Les acteurs de la société civile doivent rester vigilants et actifs pour veiller à ce que cette loi soit appliquée et respectée.
Pourquoi ce mouvement est-il pertinent dans le contexte actuel ?
Dans un monde où les violences, qu’elles soient physiques ou psychologiques, sont de plus en plus dénoncées, la demande d’une éducation sans violence trouve un écho particulier. Les incidents de violences en milieu scolaire refont surface, alimentant des débats sur l’éducation et la protection des jeunes. Ce contexte donne une ampleur supplémentaire à l’initiative de Christine Bulliard-Marbach : elle répond à une préoccupation croissante dans la société.
En explorant ce thème à travers différents prismes, il est crucial de garder à l’esprit les enjeux liés à la santé mentale des jeunes. L’impact d’une éducation violente peut entraîner des troubles comportementaux et émotionnels qui affectent les adultes de demain. D’où la nécessité de promouvoir ensemble, en tant que société, le passage à des pratiques éducatives respectueuses. Adopter des méthodes éducatives non-violentes sert également l’objectif de contribuer à un avenir meilleur, basé sur l’écoute et le respect de chaque individu.

Christine Bulliard-Marbach incarne une voix forte dans le débat éducatif en Suisse. Avec son engagement, elle met en lumière la problématique de la violence dans l’éducation, une question qui mérite l’attention et la réaction de la société. Le vote du Conseil national en faveur de l’éducation sans violence témoigne des avancées possibles lorsqu’un sujet aussi sensible est abordé avec sérieux et détermination.
Son parcours et les efforts fournis depuis 2019 illustrent le besoin urgent de repenser notre approche en matière d’éducation. Il ne s’agit pas seulement de législation, mais aussi de créer un environnement sain et propice à l’épanouissement des enfants. Les changements législatifs, bien qu’importants, doivent s’accompagner d’un appel à la responsabilité collective des responsables éducatifs, des familles et de la sociale. Chaque voix compte et peut contribuer à aider les enfants à grandir loin de la violence.
En sensibilisant le public et en formulant des propositions concrètes, Christine Bulliard-Marbach rappelle à tous que c’est par l’éducation que l’on peut espérer un avenir sans violence. Les valeurs de respect et de bienveillance doivent constamment guider notre action pour garantir un développement harmonieux des jeunes générations.