Le collège St Exupéry à Bram est en effervescence pour soutenir Marie Géa, assistante d’éducation demandant un CDI malgré six ans de contrats renouvelés. Ce jeudi 10 avril, élèves, familles et enseignants se sont unis devant le portail en brandissant des pancartes comme « CDI pour Marie » et des banderoles dénonçant cette situation vécue comme une injustice. La mobilisation témoigne d’un vrai soutien à une professionnelle consacrée à l’encadrement des adolescents.
Pourquoi une mobilisation pour le poste d’assistante d’éducation ?
Le collège St-Exupéry de Bram est le théâtre d’une intense mobilisation en faveur de Marie Géa, assistante d’éducation appréciée par toute la communauté scolaire. Son contrat à durée déterminée arrive à terme le 31 mai, et la demande de son CDI a été rejetée par le Rectorat de l’académie de Montpellier. Ce refus agace les enseignants, les parents et les élèves qui se mobilisent en grand nombre pour défendre la pérennité de ce poste crucial. La solidité de son engagement et l’estime que lui portent ses collègues illustrent la nécessité de remettre en question cette décision.
Les pancartes brandies lors de la manifestation parlent d’elles-mêmes : « On veut garder notre AED » et « CDI pour Marie » symbolisent l’attachement des élèves et du personnel à cette figure qui leur apporte un soutien quotidien. Dans un système éducatif où chaque acteur compte, valider un poste tel que celui de Marie revêt une importance particulière. La solidarité affichée samedi devant le portail du collège témoigne de la reconnaissance des efforts qu’elle a fournis tout au long de son temps dans l’établissement.
Quelles sont les raisons de ce soutien collectif ?
La mobilisation s’explique par plusieurs facteurs, tant sur le plan professionnel que personnel. Tout d’abord, le soutien de la communauté éducative est unanime. Professeurs, parents, ainsi que les collégiens se solidarisent pour défendre le poste de Marie, car ils savent que son départ impactera directement le fonctionnement du collège. Elle est bien plus qu’une simple surveillante ; elle est un véritable pilier pour les jeunes, en leur offrant écoute et conseils. Son succès dans cette fonction est une preuve tangible de son investissement.
- Collaborations fructueuses : Marie a su tisser des liens de confiance avec chaque élève, permettant ainsi un climat scolaire sain.
- Connaissance des problématiques locales : Son expérience du terrain l’amène à comprendre les réalités des enfants en milieu rural.
- Reconnaissance par ses pairs : Les enseignants lui apportent un soutien indéfectible, ce qui montre son intégration au sein de l’équipe pédagogique.
Quel impact pour les élèves et l’établissement ?
Le collège St-Exupéry ne perd pas seulement une assistante d’éducation si Marie venait à partir ; il se priverait d’un atout inestimable. Fortement investie dans son rôle, elle contribue à la réussite scolaire des élèves en favorisant un environnement propice à l’apprentissage. Les enfants ont besoin de repères et de modèles, et Marie est devenu ce modèle pour de nombreux jeunes. Les répercussions d’un tel changement se ressentiraient notamment sur le climat scolaire, qui pourrait en pâtir, engendrant des tensions matière à conflit.
Pour bien cerner l’importance de ce poste, il convient d’évaluer les conséquences possibles :
- Baisse de la fréquentation scolaire : Les élèves se sentiraient moins en sécurité sans une personne de confiance sur qui s’appuyer.
- Instabilité dans l’équipe éducative : Le départ d’une personne aussi investie pourrait engendrer une baisse de motivation parmi les collègues.
- Impact sur les résultats académiques : Un cadre moins encadré pourrait nuire au bien-être des élèves et, par conséquent, à leurs résultats.
Comment la mobilisation est-elle organisée ?
La mobilisation a pris plusieurs formes, allant des manifestations devant le collège à l’impression de pétitions, le tout visant à encourager les autorités à reconsidérer leur décision. Les syndicats, tels que la CGT et le Snes-FSU, unissent leurs forces pour apporter un soutien logistique et médiatique à l’événement. Chacune de ces actions renforce le sentiment d’appartenance entre les différents acteurs de la communauté éducative, rendant la protestation d’autant plus forte.
Les rencontres entre parents d’élèves et le corps enseignant ont également permis de définir une stratégie claire et unie. Ils organisent des réunions pour discuter de la situation et échanger des idées pour étendre leur réseau de soutien. Par ailleurs, des réseaux sociaux sont utilisés pour faire passer le message et toucher un public plus large, intégrant des parents d’autres établissements voisins qui peuvent également être intéressés par la situation.
Quelles actions peuvent être menées pour soutenir Marie ?
Soutenir Marie Géa va au-delà des manifestations ; cela implique également des actions concrètes et durables pour provoquer un changement. Voici quelques suggestions d’actions à entreprendre :
- Pétitions en ligne : Créer une pétition pour recueillir un maximum de signatures en faveur du CDI de Marie.
- Mobilisation locale : Organiser des événements communautaires pour sensibiliser sur l’importance des aides éducatives.
- Réseaux sociaux : Utiliser des plateformes comme Facebook ou Twitter pour diffuser des messages de soutien et partager les initiatives prises.
Chaque geste compte et peut faire la différence dans ce combat pour le maintien de l’un des postes les plus précaires mais néanmoins précieux au sein de l’éducation nationale.
La mobilisation à Bram pour soutenir le poste de surveillante au collège St-Exupéry témoigne d’un profond engagement collectif envers une éducatrice qui a su s’investir pleinement au sein de l’établissement. Plus de cent personnes, allant des professeurs aux élèves, en passant par les familles, se sont rassemblées pour exprimer leur mécontentement face à une décision du Rectorat jugée injuste. Leurs voix résonnent comme un appel à la reconnaissance du travail d’une collègue qui a su gagner le respect et l’affection de tous.
Les soutiens s’intensifient, illustrant l’importance de maintenir des postes stables d’éducation dans des territoires souvent négligés. Le respect des normes de recrutement rend la situation encore plus difficile à accepter, alors que d’autres académies semblent plus ouvertes à la titularisation d’assistants d’éducation. L’inquiétude croissante autour de la pénurie d’enseignants, notamment dans les zones rurales, souligne la nécessité de conserver des professionnels aguerris comme Marie Géa.
Ce mouvement montre également que l’éducation mérite d’être au centre des priorités, avec des personnes qui se battent pour que chaque élève puisse évoluer dans un environnement stable, entouré de surveillants investis. La solidarité de la communauté scolaire de Bram met en lumière une réalité où l’engagement des uns est essentiel pour l’épanouissement des autres.