Christine Bulliard-Marbach : lorsque la violence s’invite dans l’éducation, il est temps que la société réagisse

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Christine Bulliard-Marbach, conseillère nationale, s’engage pour un changement radical. Lorsque la violence s’invite dans l’éducation, la société doit réagir. Chaque jour, des enfants subissent des châtiments corporels qui laissent des cicatrices durables. En 2023, plus de 2000 d’entre eux ont été hospitalisés en raison de maltraitances. Bulliard-Marbach, mère de trois enfants, préconise une éducation sans violence, car elle est convaincue que le dialogue et le respect doivent prévaloir pour bâtir un avenir meilleur.

Pourquoi Christine Bulliard-Marbach s’engage-t-elle contre la violence éducative ?

Christine Bulliard-Marbach, conseillère nationale, met en lumière une question majeure : comment respecter les droits fondamentaux des enfants tout en veillant à la responsabilité parentale ? Dotée de l’expérience d’une mère de trois enfants, elle témoigne de l’importance d’une éducation sans violence. Grâce à son engagement, le droit à une éducation sans violence pourrait être inscrit dans le Code civil. En 2023, les chiffres sont alarmants. En Suisse, plus de 2000 enfants ont été hospitalisés à cause de maltraitances. La Fribourgeoise insiste sur le fait que la violence doit être éradiquée dans l’éducation.

Elle souligne que son combat ne vise pas à culpabiliser les parents pour un acte isolé comme une fessée. Il s’agit d’interdire le recours systématique à la violence, qui peut générer des conséquences durables sur la psychologie de l’enfant. Le désir de Bulliard-Marbach de voir une législation appliquée pour protéger nos chers bambins provient de son observation des séquelles que la violence éducative peut laisser. Ce n’est pas juste une question de législation, mais de morale et d’humanité.

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Quels sont les impacts de la violence sur l’éducation des enfants ?

Les effets de la violence sur les enfants sont bien plus profonds qu’il n’y paraît. Un enfant exposé à la violence peut développer des problématiques affectives, sociales et comportementales. Cela peut engendrer des problèmes de confiance en soi ou encore des difficultés à établir des relations saines. Christine Bulliard-Marbach s’est inspirée des résultats d’études menées, notamment celle de l’Université de Fribourg, révélant qu’un enfant sur deux subit des violences parentales. Cela soulève des questions sur l’avenir de notre société.

Les conséquences peuvent être diverses et incluent :

  • Problèmes de santé mentale, comme la dépression et l’anxiété.
  • Comportements agressifs envers les pairs.
  • Difficultés scolaires, menant parfois à l’échec éducatif.
  • Risques accrus de maltraitance dans leur propre parentalité.

Comment la législation peut-elle changer les mentalités ?

La question se pose : une loi peut-elle véritablement changer les attitudes des parents envers la fessée et la violence éducative ? La fin de la violence dans l’éducation nécessite un changement de mentalité au sein de la société tout entière. Christine Bulliard-Marbach est convaincue que l’inscription de l’éducation sans violence dans la loi pourrait avoir un effet dissuasif fort. Cela toucherait non seulement les parents, mais aussi les services sociaux et les institutions éducatives. L’accent mis sur l’importance de cette cause pourrait également favoriser un climat de sensibilisation autour de la protection des droits de l’enfant.

La mise en place d’une telle législation pourrait amener à :

  • Une sensibilisation accrue sur le sujet.
  • Des formations pour les professionnels de l’éducation sur la méthode d’éducation positive.
  • Des campagnes publiques pour informer les parents des effets néfastes de la violence.
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Pourquoi est-il essentiel de ne pas culpabiliser les parents ?

Impliquer les parents dans cette conversation sans les culpabiliser est fondamental. Christine Bulliard-Marbach a conscience que chaque parent a ses défis. L’éducation d’un enfant est parsemée de moments de stress et d’épuisement. Elle indique avec empathie que l’objectif n’est pas de condamner, mais d’éduquer et de proposer des alternatives à la violence. Les comportements peuvent changer avec l’éducation, et il faut donner aux parents les ressources nécessaires pour y parvenir.

Cela pourrait se traduire par :

  • Des ateliers éducatifs sur la gestion des émotions.
  • Des espaces de parole pour échanger sur les doutes et les craintes.
  • Des soutiens psychologiques pour les parents en détresse.

Comment la société peut-elle contribuer à cette transition ?

La transition vers une éducation sans violence repose également sur la société tout entière. Chaque acteur peut jouer un rôle significatif dans ce changement. Les associations, les écoles, ainsi que les collectivités, sont appelés à se mobiliser. Christine Bulliard-Marbach évoque une prise de conscience collective indispensable pour délaisser les méthodes éducatives basées sur la violence.

Parmi les actions possibles, on peut identifier les suivants :

  • Encourager les initiatives communautaires autour de la parentalité positive.
  • Valider et soutenir les témoignages de parents qui choisissent d’autres méthodes d’éducation.
  • Promouvoir les valeurs de respect dans les écoles et les lieux publics.

Christine Bulliard-Marbach se bat avec ferveur pour un changement de mentalité autour de l’éducation des enfants. Son initiative d’inscrire l’éducation sans violence dans le Code civil témoigne de son engagement déterminé pour la protection des jeunes générations. Plus de 2000 enfants hospitalisés chaque année à cause de maltraitances font réfléchir sur l’importance d’une approche douce et respectueuse.

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La violence, même si elle peut sembler être une solution facile dans certaines situations, n’apporte que des effets néfastes sur le développement des enfants. En tant que conseillère nationale et en tant que mère, Christine met en lumière comment les méthodes éducatives doivent évoluer pour éviter de reproduire un cycle de violence. Elle souligne que le recours à des châtiments corporels n’est pas une norme acceptable, mais un délit qui doit être combattu.

Pour elle, chaque enfant mérite d’être élevé dans un environnement sain et serein. Il est vital que la société prenne conscience des graves conséquences de l’éducation violente. Les décisions politiques doivent aujourd’hui s’aligner sur le besoin de protéger les plus vulnérables et de promouvoir un cadre éducatif fondé sur le respect et la bienveillance.

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